Le commerce mondial du vin : dernières tendances en cours et perspectives futures
La consommation de vin depuis les années 1990 a connu une expansion au niveau mondial. En effet il y a une hausse de presque 15% entre 1995 et 2011. Ces chiffres sont dus à l’apparition de nouveaux marchés tels que la Chine, la Russie ou encore Singapour qui reste un Eldorado pour l’exportation des vins français. Dans ces pays, le vin est un marqueur social fort. Sa consommation revient à s’identifier et à se présenter comme une personne éduquée. Cependant l’effet de la crise a atténué ce regain, les analystes sont dans l’attente pour faire des perspectives fiables, et ainsi certifier que la consommation mondiale retrouvera sa croissance d’avant crise.
En 2012, le marché mondial du vin a atteint un volume de 101,4 Mhl*. L’analyse des chiffres montre que la faiblesse de la production 2012 est en partie responsable de ce coup d’arrêt: la réduction du volume disponible à l’exportation aurait comme conséquence une diminution de la part de vrac dans les exportations vinicoles.
En ce qui concerne les exportations le marché viticole mondial est un secteur très concurrentiel. Le commerce mondial du vin poursuit son développement. On peut presque dire qu’un peu plus d’une bouteille sur quatre consommée dans le monde est un vin dit importer.
En effet, ce segment de consommation poursuit une croissance plus rapide que celle de la consommation totale (+ 7,92 % entre 2007 et 2011, contre + 2,83 %). Deux types de pays producteurs s’affrontent : d’une part les anciens pays producteurs qui sont représentés par l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne. Ce sont les PPT (Pays Producteurs Traditionnels). Les autres pays sont quant à eux appelés les NPP (Nouveaux Pays Producteurs ou encore Vin du Nouveau Monde) et on y retrouve l’Australie, la Nouvelle- Zélande, l’Argentine, le Chili... Ces deux entités se livrent une bataille féroce pour conquérir le marché mondial.