Le congo belge
Pendant plus de 20 ans, la terreur est semée sur ces terres.
Nous verrons que les méthodes utilisées pour forcer la population, notamment à récolter le caoutchouc pour le compte des autorités belges ont été des plus inhumaines.
La naissance de l'E.I.CEn novembre 1874, H.M. Stanley donne le départ d'une nouvelle expédition ayant comme destination principale, le Lac Victoria, dans le but de cartographier les grand lacs d'Afrique Centrale.
Le commerce d'esclave, officiellement aboli en 1862, n'empêche pas certaines factoreries dans le courant des années 1870 d'exporter des produits tels que le café, l'arachide, l'huile de palme ou encore le sucre, et ce au moyen de cette même main d’œuvre servile.
L'expédition Stanley atteint le Lac Victoria en 1875 et arrive jusqu'à Boma en 1877. En 3 ans, celle-ci aura parcouru 11.000 km, exploit entaché par par des exactions et des pillages qui ne faisaient qu'annoncer l'horreur de ce qui allait suivre...
15 ans auparavant, le Duc de Brabant, fils du roi Léopold I er vantaient les mérites de la colonisation.
En 1875, alors qu'il régnait sur la Belgique depuis dix ans, le roi Léopold II, concentre toute son attention sur l'Afrique. Il ambitionnait selon ses propres termes de s'approprier une part du « magnifique gâteau africain ». Il va arriver à ses fins en créant en 1876 « l'association internationale africaine » qui a pour but officiel de « civiliser les populations ». Il est acclamé par tous. Celui-la même qui admirait ouvertement le travail forcé et le profit qui y est lié, se voit dès lors transformé en philanthrope.
En plus de l'AIA, d'autres associations telles que le «