Le contrat de professionnalisationMis en place depuis la rentrée 2004, ce dispositif doit permettre à chaque secteur d’activité d’assurer des formations en fonction de ses besoins. C’est donc un cadre souple, où chacune des 200 branches professionnelles peut définir ses propres modalités d’application. En l’absence de signature d’un accord spécifique, seules les dispositions dictées par la loi s’appliquent.Pour qui ?En théorie, ce dispositif concerne les jeunes entre 16 et 25 ans qui ont abandonné l’école, mais également les demandeurs d’emploi (quel que soit leur âge) et les salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) dont la qualification n’est pas adaptée. Mais dans les faits il peut aussi être proposé à des jeunes déjà diplômés du supérieur, en situation de poursuite d'études.Pour quoi faire ?Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail particulier. Son premier objectif : l’emploi. Il est signé soit pour une durée précise sous forme de CDD (renouvelable deux fois) ou de CDI comprenant une période de professionnalisation de six à douze mois. C’est la formule la plus stable, puisqu’elle est conclue sans limitation de durée. Ici, les parcours de formation visent à adapter le signataire aux multiples situations de travail.Quelle formation ?Il s’agit souvent de formations de courte durée, adaptées aux besoins de recrutement des entreprises. Certaines d’entre elles peuvent déboucher sur un certificat reconnu par la profession, de type certificat de qualification professionnelle (CQP) ou sur un titre répertorié. Attention, dans ces cas-là, la formation est difficilement négociable quand il s’agit de changer de secteur ou encore de poursuivre des études. Cependant, lorsqu’une branche d’activité prévoit un prolongement possible de la durée du contrat (à vingt-quatre mois, par exemple), d’autres types de formations, y compris des diplômes d’État, peuvent être envisagés.Où se former ?Les branches professionnelles (comme celles de l’hôtellerie, de