Le coq
Le coileigh.
Quel drôle de nom, me direz-vous.
Il n’a d’autre signification que « coq » en écossais gaélique.
J’ai souhaité un brin d’originalité dans ce titre, ne travaillons-nous pas au Rite Ecossais Ancien et Accepté ?
Nous connaissons toutes cet oiseau de basse-cour, mâle de la poule, bipède comme nous.
Le coq est le symbole national de la France.
Il figure sur notre drapeau wallon.
Nous connaissons toutes les expressions suivantes : - être rouge comme un coq - être comme un coq en pâte - sauter du coq à l’âne - fier comme un coq - et bien d’autres…
Mais, rassurez-vous, mes sœurs, loin de moi l’idée de vous parler de sa crête rouge, de son plumage coloré et de ses ergots.
J’ai choisi de vous parler du coq, car lors de mon initiation, seule dans le cabinet de réflexion, lieu propice à l’introspection et à la méditation, je me suis étonnée et je n’ai pas compris pourquoi « dans les entrailles de la terre » figurait un coq parmi les symboles de mort.
Ce n’est qu’après avoir travaillé sur différents symboles que j’ai découvert qu’il annonçait la lumière que j’allais recevoir lors de mon initiation, il me prévenait qu’une autre vie m’attendait, que j’allais passer dans un autre monde.
Il annonçait ma naissance à ma future vie maçonnique.
Mon passage de la vie matérielle à la vie spirituelle.
Ma reconnaissance en tant qu’initiée.
Le coq chante lorsque le soleil se lève.
Il annonce la naissance ou la renaissance de la lumière, la naissance du jour qui succède à la nuit, le triomphe de la lumière sur les ténèbres.
Il rythme notre vie, il est symbole du temps qui passe.
Bien avant les horloges, il rythmait la vie de l’homme qui s’éveillait au chant du coq pour commencer ses activités journalières.
Il est symbole de la manifestation dynamique de la vie.
Le coq incarne le courage, la vigilance, la force, la générosité, la confiance.
Tout comme lui dans ses combats, j’ai dû