Le mot harki désigne quelqu'un servant dans une harka et vient du mot arabe haraka signifiant « mouvement », mais en réalité le terme était déjà utilisé au sens figuré pour désigner de petits affrontements, guerres, barouds ...
1.1)
1.2) Dans le langage courant, en France, il désigne les supplétifs* engagés dans l’armée française de 1957 à 1962, durant la guerre d'Algérie. On a dénommé « harkis » tous les Algériens musulmans soutenant le rattachement de l’Algérie à la République française durant cette période. Le terme, en Algérie, est devenu synonyme de traître et collaborateur. Les paysans algériens étaient très pauvres et vivaient dans une société tribale. Le FLN en a donc profiter pour essayer que ces paysans suivent ses idées. Ainsi durant un an et demi, le FLN* engage une guerre contre les paysans pour qu'ils se joignent à eux.

Cependant, l'armée française tente également de faire engager les paysans dans leur armée. Les harkis doivent donc choisir d'intégrer l'un des deux camps pour survivre.
Les premières harkas* sont donc créées en 1956, les paysans sont engagés en tant que supplétifs des militaires pour tout d'abord défendre les villages puis ils deviennent vite des commandos recrutés pour un contrat d'un mois renouvelable. En 1961, on dénombre donc plus de 60 000 harkis engagés dans la guerre.

Quelques supplétifs s'engageaient cependant en espérant avoir quelque chose en retour tel que des conditions de vie meilleures. D'autres s'engageaient par solidarité familiale, lorsqu'un membre de la famille ou tout simplement le chef de la tribu s'engageait contre le FLN, il était suivi.
D'autres s'enrôlaient par conviction politique ou sous la pression de l'armée française.
En 1959 a lieu le plan Challe* pour lequel trente mille harkis seront recrutés afin de chasser le FLN.

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En mars 1962, les harkis ont le choix entre s'engager dans l'armée, avoir un contrat de six mois pour un emploi de civil dans l’armée ou