Le cygne
Sommaire [masquer]
1 Situation
2 Forme
3 Étude
3.1 Les personnages
3.1.1 Andromaque
3.1.2 Le cygne
3.1.3 La négresse
3.1.4 Les orphelins
3.1.5 Les autres
3.1.6 Conclusion
3.2 La réminiscence
3.3 Structure
3.4 Le changement de Paris
Situation[modifier]Quatrième poème de la section, il entame une série de trois poèmes dédiés à Victor Hugo. Il est le deuxième poème de la section nommé d'après l'un de ses personnages.
Forme[modifier]Il est composé de deux parties comportant respectivement 7 et 6 quatrains d'alexandrins. Les rimes sont croisées et respectent l'alternance entre rimes masculines et rimes féminines.
Étude[modifier] Les personnages[modifier] Andromaque[modifier]Femme d'Hector, héros troyen tué par Achille lors de la Guerre de Troie, elle devient, après la chute de Troie, captive de Pyrrhus (aussi appelé Néoptolème), le fils d'Achille, qui fait d'elle sa concubine. Son fils Astyanax est tué par les Grecs. Elle épouse plus tard Hélénus, sans jamais oublier Hector. Andromaque est l'emblème de la veuve éplorée, et de la mère endeuillée, et renvoie à de nombreux éléments : l'Iliade, l'Énéide, la tragédie 'Andromaque' de Jean Racine, etc. Son portrait dans le poème est construit par des oppositions et des antithèses : « bras d'un grand époux » / « tombeau vide », « la main du superbe Pyrrhus » / « vil bétail ».
Le cygne[modifier]Blanc, pur, il symbolise la métamorphose. Il est ridicule sur terre, hors de son élément naturel (à comparer à L'Albatros). Il est également antithétique (« ridicule et sublime »). Notons l'allitération en "s" (exprimant le soupir) dans « Je pense à mon grand cygne, avec ses gestes fous. » et en "i" (exprimant la douleur) dans « Comme les exilés, ridicule et sublime / Et rongé d'un désir sans trêve ! ». Il fait référence au "chant du cygne", entre autres symboles.
La négresse[modifier]Son portrait