Le développement durable

Cette notion, également nommée « développement soutenable », n’est née véritablement que dans les années 1980 et fut créée par Mme Gro Harlem Brundtland, alors première ministre de la Norvège. Le développement durable repose sur plusieurs définitions, bien que la plus reconnue corresponde à la satisfaction des besoins présents sans venir à l’encontre de celle du futur. Ce concept vise à mettre en place une pratique écologiquement et socialement responsable de la vie économique. En Juin 1992, le développement durable est l’un des objectifs principaux de la Conférence des Nations unies sur l’Environnement et le Développement.

C’est depuis la fin du XXème siècle que l’on propose enfin une distinction entre croissance et développement. En effet, le premier terme désigne l’augmentation soutenue d’un indicateur de dimension, prenant ainsi en compte les changements structurels. La croissance a une dimension quantitative. Au contraire, à valeur qualitative, le développement évalue les changements mentaux et sociaux, permettant à la population d’augmenter ou non le PIB réel par habitant. Il va de pair avec l’amélioration du niveau et des conditions de vie. En 1971 est lancé le concept d’écodéveloppement, repris plus tard par la Conférence de Stockholm et dans la déclaration de Cocoyoc. Les théoriciens de l’écodéveloppement, qui contestent la « croissance zéro », proposent d’autres solutions au conflit entre croissance et développement. On pourrait synthétiser l’écodéveloppement selon Ignacy Sachs, participant de cette théorie, qui la définit comme étant le fait de « s’attacher à trouver des façons à la fois socialement utiles et écologiquement prudentes de la mise en valeur des ressources naturelles ».

Cette démarche réapparait alors en 1980 sous le nom de « développement durable » lors du Rapport Brundtland. Sa définition s’affine et en vient à la fixer dans le but d’émettre une démarche assimilée et interdisciplinaire des