Le Dadaisme
Avec à sa tête des artistes faisant fi des conventions et autres règles préétablies du genre, la propagation de son courant fut telle qu'en quelques années seulement, le mouvement Dada s'étalait de façon internationale.
Son « principe » s'avère des plus intrigants : dans un contexte chaotique, ravagé par la Première Guerre mondiale, les artistes jouent osent l'extravagance et la dérision dans le but de dédramatiser.
Ces derniers adhérant au mouvement dadaïste possèdent tous les même dénominateurs communs : ils ont un esprit libre, la capacité de pouvoir créer de toutes les façons possibles, et ils sont en constante recherche de la liberté sous toutes ses formes.
Le mot «Dada» n'a absolument aucune signification particulière en rapport avec le mouvement, ce dernier se voulant un pied de nez à la guerre et sa gravité, jugées absurdes.
Le groupe d'artistes anticonformistes entend briser, par le biais du dadaïsme, les conventions imposées dans l'art et la littérature en vouant un culte à la liberté de création sous toutes ses formes. Le mouvement s'impose sans véritable tête dirigeante, tous les Dadas étant chef de file.
Dada et humour ne font qu'un. Le mouvement fut d'abord et avant tout créé dans le but de briser toutes les conventions imposées dans l'art par la dérision. L'humour s'allie donc à la pensée dadaïste. Les artistes adhérant au mouvement se sont employés à inventer des langages extravagants, en jouant avec les mots, afin de leur donner une connotation plus joyeuse.
La fin du dadaïsme ne connaît pas de véritable date. En fait, plusieurs avis diffèrent les uns des autres ou se contredisent. Certains s'entendent pour dire que seules les dates de décès des différents Dadas peuvent donner une véritable mort au mouvement.
Par ailleurs, dès le début des années 20, le mouvement perd de son ardeur. Ses plus grands défenseurs jugent que