Le Debrief 321 Rda
Animer un débriefing d’animation « à chaud ».
Pourquoi travailler en amont le débriefing de son animation ?
Parce que trop souvent on assiste à des animations qui se terminent en queue de poisson, faute de temps, de préparation, d’intérêt pour cette phase pourtant essentielle et qui donne son sens à l’action d’EADSI.
N’oublions pas que le jeu ne se suffit pas à lui-même…
L’enjeu du débriefing :
C’est faire le lien entre le vécu d’une mise en situation, d’un jeu de rôle, d’un processus participatif et la nécessité d’aller vers un changement social. C’est s’inscrire réellement dans la démarche « déclencher-comprendre-agir » en permettant aux participants, en sortant du jeu, de se réapproprier le sens de ce qui vient d’être mis en scène, d’en comprendre la portée et les enjeux dans le monde qui les entoure.
Le débriefing, tout comme l’outil, est aussi au service de l’objectif de la séance. On ne fait pas le même débrief selon l’objectif pédagogique qu’on s’est fixé.
Changement de tempo et prise de distance :
L’animation, par son côté ludique et participatif, implique en direct le participant en tant qu’acteur d’une situation, il est « à fond » dans son rôle (si l’animation a fonctionné). Si on ne prend pas le temps du débriefing, le participant reste dans l’élan de l’animation et ne fait pas forcément le lien avec sa situation dans le jeu et le monde réel. Au sortir de l’animation il est essentiel de marquer une rupture et d’annoncer la phase de débriefing. Cela permet de « sortir du jeu » et de prendre de la distance, de redevenir soi-même. C’est une phase d’ouverture du débat au-delà de ce qui vient d’être joué.
Pour préparer un débrief : essayer de varier la forme du débrief, par exemple une forme écrite et orale + le ressenti et l’analyse du processus qui vient d’être joué…
De l’intensité du jeu au sas de décompression jusqu’à la construction d’alternatives :
Choisir la forme du débriefing… oral / écrit individuel / collectif rédigé /