le defit du developpement
L’année 2013 marque la poursuite de la relance en Afrique à la suite de la crise économique et financière mondiale. Comme toute médaille a un revers, l’année 2013 vient avec un ensemble de nouveaux défis pour lesquels les pays africains ont besoin des connaissances et des compétences nécessaires pour pouvoir y faire face. Des exemples relatifs à ces nouveaux défis concernent l’incertitude qui a prévalu au cours des dernières années sur les marchés financiers mondiaux, ainsi que le changement climatique. C’est ainsi que les économies africaines ont dû faire face à des vagues de dépréciations, au retour d’une inflation à deux chiffres, au chômage des jeunes, à l’aggravation des disparités, et à l’exacerbation de l’insécurité alimentaire. Par bonheur, la Banque africaine de développement a intensifié et continue d’intensifier son rôle dans la production et la gestion du savoir en vue de renforcer la capacité de pays africains à assurer la relance et la transformation économique. Tout en déployant ces efforts, en 2013, l’Institut africain de développement va poursuivre sa quête visant à conforter l’engagement de la Banque d’instaurer une capacité durable dans les pays membres régionaux et au sein de la Banque, et à continuer à garantir l’excellence dans le cadre de son programme. La première innovation concerne le renforcement par l’Institut de ses programmes de formation, en collaboration avec les bureaux extérieurs de la Banque. Cela permettra de réaliser les trois objectifs de mise en commun des ressources, d’utilisation des capacités existantes et de renforcement de l’économie d’échelle en s’appuyant sur le nombre croissant d’experts dans les bureaux extérieurs créés par le biais du processus de décentralisation. Le résultat escompté est que les nouvelles compétences et connaissances seront facilement partagées avec les fonctionnaires et les départements ministériels des pays, de façon continue. La seconde innovation est que la formation sera