Avant de connaître le verdict et la sentence, au départ, la nature est ce qu’il y a de plus beau; elle est joyeuse. Nous pouvons retrouver dans l’extrait plusieurs phrases confirmant ce fait : «Il faisait beau en effet» (L.)
« […] les gais rayons du soleil traçaient çà et là la figure lumineuse des croisées […] et de ces losanges éclatants aux fenêtres chaque rayon découpait dans l’air un grand prisme de poussière d’or.» (L.)
« […] une jolie petite plante jaune, toute pénétrée d’un rayon de soleil, jouait avec le vent dans une fente de la pierre.» (L.)
Nous pouvons, donc comprendre qu’avant de recevoir le verdict, avant de concevoir qu’il est condamné à mort, le personnage principal trouve que la vie est belle. Tout est beau et tout va pour le mieux. Ainsi, la nature est le miroir de ses émotions. De plus, la personnification «les gais rayons du soleil» vient donner aux rayons du soleil un sentiment, une attitude humaine qui vient accentuer l’effet de beauté. Ils ne sont pas simplement beaux, mais gais, ils sont heureux.

Ensuite, ayant prit connaissance de la décision du jury, la nature change pour devenir terne et morne.
«Ces larges fenêtre lumineuses, ce beau soleil, ce ciel pur, cette jolie fleur, tout cela était blanc et pâle, de la couleur d’un linceul.»
Dans l’extrait du chapitre deux du dernier jour d’un condamné, nous pouvons, donc voir que tout ce qui est en rapport avec la nature change d’un instant à l’autre. Tout devient mort et sans couleurs, la vie n’est plus belle comme elle ne l’avait été. Par ailleurs, l’utilisation de cette métaphore vient amplifier l’effet, elle vient prouver que toutes les choses qu’il avait vu auparavant sont devenus de la couleur de la mort, tout est devenus triste, terni, inexpressif.

Puis, le temps est aussi un thème antithétique.
Au départ, le temps va et vient sans s’arrêter, il observe les alentours, commente sur plusieurs choses, il vit normalement malgré la tension qu’il y a.
Puis, à l’annonce du