Le dernier jour d'un condamné : chapitre 8, 9, 10, 11, 12
- Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant. ( La répétition du verbe laisser et le rythme à quatre éléments des trois phrases traduisent le profond désespoir du condamné.)
- Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle(…) Elle avait deux ans et un mois quand je l’ai vu pour la dernière fois.(…) Ainsi, après ma mort , trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois orphelines de différentes espèces ; trois veuves du fait de la loi. ( La répétition de l’adverbe privatif « sans » et de l’adjectif numérale « trois » souligne le caractère impitoyable de la sentence.) ; Ces innocentes, qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la justice.(…) Marie ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie , qui rit, qui joue, qui chante à cette heure et ne pense à rien, c’est celle-là qui me fait mal.
IV- Le cachot
La de--SS--ion du cachot (chapitre X) insiste sur les dimensions réduites du lieu, sur l’obscurité qui y règne jour et nuit, et sur le bruit infernal du fer qui sonne de temps à autre dans ce monde souterrain où le condamné est considéré comme une bête malfaisante :
IV-1- Des dimensions réduites
L’adjectif « carré » qui revient très souvent dans les de--SS--ions rend bien compte de l’étroitesse de l’espace où se trouve le narrateur : quatre murs de longueur et de largeur égales qui réduisent considérablement sa liberté de mouvement :
- Huit pieds carrés. Quatre murailles de pierre … Une ouverture de neuf pouces carrés .
- Un assez long corridor, éclairé, aéré