Le dernier jour d’un condamné : Organisation spatio-temporelle du récit
Distinguer : temps de l’écriture (du récit) et temps des événements racontés. 1 1) Chapitres et pages : Nombre de pages total : 84 ; nombre de chapitres : 49, soient en moyenne 2 petites pages par chapitre. Les écarts seront à analyser à la lueur de leur contenu. 2 2) Repérez les chapitres les plus longs, et essayez de justifier leur longueur, en fonction de ce qu’ils relatent :

1 a) Chapitre II : jour du verdict : 5 ½ pages 2 b) Chapitre XIII et XIV : ferrement des forçats : 10 pages 3 c) Chapitre XXII : départ pour la Conciergerie : 7 pages 4 d) Chapitre XXIII : rencontre avec le forçat condamné à mort. Omniprésence de la mort. Récit en argot qui fait horreur au narrateur. Échange de la redingote = passation : le forçat sera bientôt exécuté à son tour : 6 pages 5 e) Chapitre XLVIII : toilette du condamné et transfert au milieu de la foule : 6 ½ pages = avant-dernier chapitre.

Problème de la vraisemblance : Comment aurait-on pu laisser tant de temps au condamné pour rédiger ses dernières pensées, à quelques minutes de son exécution ? 1 3) Dans combien de lieux le condamné séjourne-t-il ? Quels sont ces lieux ? 2 3 lieux = 3 décors : 3 a) cellule de Bicêtre. 4 b) cellule au Palais de Justice. (Conciergerie) 5 c) chambre de l’Hôtel de Ville. (Grève) 6 4) Combien de pages sont consacrées à chacun de ces lieux ? Quel effet cette répartition de l’écriture produit-elle ? 7 Trois moments différents = 3 actes : 8 a) Bicêtre : 29 pages. 9 b) Palais de Justice : 31 pages. 10 c) Hôtel de Ville : 7 pages (= 4 fois moins) : le fait que cette partie soit quatre fois plus courte que les autres accroît la tension dramatique, créant une brusque accélération à l’image du couperet prêt à tomber. 11 5) Chacun de ces actes s’achève sur un événement pathétique. Sauriez-vous dire lesquels ? 12 a) Fin de