Le dernier jour d'un condamné a morte
Le dernier jour d’un condamné, Victor Hugo
L'ironie pour dissimuler l'horreur et l'angoisse
Cet écrit de Victor Hugo a plusieurs très important et controversé thèmes à l'époque qu'il a été écrit, vous pouvez même l’utiliser aujourd'hui, non seulement dans les pays où la peine capitale est encore en vigueur, mais aussi dans d'autres pays comme critique du système judiciaire et pénitentiaire.
Encore, je ne veux pas parler ou de toucher les questions politiques dans cet article, je veux parler de quelque chose qui a attiré mon attention au cours de ma lecture, L’ironie et la façon dont il l’utilise pour, en quelque sorte, cacher (ou parfois accentuer) la douleur que le personnage sent au sujet de sa situation et ses expériences.
Le dictionnaire Larousse de la langue française définit l'ironie comme l’opposition ou contraste entre une réalité cruelle, décevante et ce qui pouvait être attendu.
Il y a plusieurs situations dans le texte de Victor Hugo attestant cette forme particulière d'écrire (ou façon particulière de voir la vie, pour beaucoup)
Nous pouvons aussi trouver l'ironie lorsque le condamné se réfère aux gardes et le traitement et «soins» qu’il a reçu d'eux.
Des expressions comme : « Est-ce qu'ils ont peur que je ne m'étrangle avec le matelas ? » ou « Ce serait mal à moi de me plaindre ; ils ont fait leur métier, ils m'ont bien gardé ; et puis ils ont été polis à l'arrivée et au départ. Ne dois-je pas être content ? » ou « Ces bourreaux sont des hommes très doux»
Il est très ironique qu'un condamné utilise des mots aimables pour se référer à ses «ravisseurs» ou «bourreaux». Il est possible qu'il essaie de cacher la douleur ou de colère qu'il ressent à leur égard, mais il est possible qu'il mentionne ça parce qu'il le pense et il tient à souligner l'ironie de la situation elle-même.
Au chapitre XIII le condamné se rappelle d’un événement particulier qui a lieu dans la prison : le départ des forçats au bagne