Un après-midi, monsieur et madame De Mézières travaillaient. Ces archéologues sont renommés en Grèce pour leurs découvertes fascinantes. Dans quelques mois, ils allaient présenter, dans une conférence de presse, leur premier livre intitulé : Des dieux grecs aux dieux latins. Ils sont la fierté de toute leur famille composée de cinq enfants. Élisabeth, l’aînée, était une merveilleuse jeune femme qui poursuivait des études en droit dans le dessein de devenir avocate, le droit civil étant son domaine de prédilection. Elle était belle, élancée, mince. Son corps était parfaitement proportionné : une tête légèrement allongée, un petit nez bien droit, des joues roses un petit peu creusées et des lèvres rouges pulpeuses. Ses yeux étaient d’un bleu en qui n’avait rien à envier à la couleur de la mer Méditerranée. Ses cheveux longs étaient d’une blondeur qui pouvait aisément rivaliser avec le soleil. Elle partageait une amitié profonde et sincère avec Suzanne-Mary, surnommée Suzy. Elles avaient en commun leur parcours universitaire. Elles envisageaient la même orientation professionnelle. Cette amie était brune aux yeux verts clairs. Elle était grande, belle et très raffinée.
Ses cadets, des vrais jumeaux, étaient grands, musclés : une silhouette à faire pâlir les jeunes filles, bruns aux yeux bleus clairs. Ils étaient beaux et d’une élégance sans pareille. Ils se prénommaient Anatole et Aristote. Quant à ses petites sœurs, deux fausses jumelles qui étaient adorables et tellement mignonnes. Elles avaient sans nul doute un air de famille. L’aînée, d’une minute, répondait au doux prénom de Rose. Elle était jolie, brune aux yeux verts comme l’émeraude. Sa beauté, son air innocent aurait pu présager d’une douceur et d’une grande gentillesse or il n’en était absolument rien. En réalité elle était méchante, égoïste et hypocrite. Sa sœur jumelle prénommée Rosalie ressemblait énormément à Élisabeth bien que ses yeux avaient une toute autre couleur, ils étaient marron.