le deserteur
Une censure, demandée par Paul Faber, politique de la ville de Paris et ancien combattant, est demandée autour de cette chanson qui passe à la radio afin de ne pas avoir de propos délibérément antimilitariste.
Afin de répondre à cette attaque, Boris Vian adresse une lettre ouverte appelée : « Lettre ouverte à
Monsieur Paul Faber ». La censure sera levée en 1962. Boris Vian est alors mort depuis trois ans.
Personne ne veut chanter cette chanson sauf un artiste nommé Mouloudji, qui demandera à Boris
Vian de changer quelques paroles. Il enregistrera plus tard la version « armée » mais c'est la version Mouloudji qui sera apprise par tous les jeunes entre 1954 et 1960-62, transmise par les associations.
III) Ecriture du déserteur :
Le texte de Bortis Vian délivre un message clair sur sa volonté de déserter et d’exhorter les autres à
« refuser d’obéir ». Le poème est constitué de trois strophes en rimes embrassées et en hexasyllabes :6 syllabes). Le rythme régulier permet de façon simple d’installer un tempo et de guidé le lecteur vers le cœur du message qui arrivera à la fin du poème. C’est ici une situation d’urgence qui est mise en avant car les papiers ont été reçus à l’instant « je viens de recevoir mes papiers militaires » et il doit partir pour la guerre. - La première strophe s’organise autour de l’adresse au président afin de notifier son refus de partir. - La deuxième strophe s’organise autour de la famille qui voit ses proches mourir à la guerre et donc l’absurdité même de subir cela. Ici, c’est un discours autour de Boris Vian comme soldat car le
« je » domine. L’idée est de dire cette absurdité et expliquer ce qu’il veut faire après avoir déserter : il