Le desir (fiche term es.)
Définition : Tendance vers un objet représenté à l’esprit. Représenté à travers l’imagination (fantasmes..).
Le désir est : * Un manque : être en souffrance c’est être en manque, le terrible manque du désir me fait souffrir. Ce manque est paradoxal assimilé à un vide qui brûle. Il est ambigu. * Le désir est un dynamisme (tendre vers la chose).
Ce désir à de dimensions : * Dimension physique : qui se marque par l’union entre l’âme et le corps. * Dimension psychique : relation amoureuse par exemple.
Il à deux valeurs : * Contrôle, maitrise, et restriction du désir. * Extension, et tendre plus vers ce qu’on désir.
I / CRITIQUE DU DESIR : (maitrise du désir)
Le désir est vécu comme un manque qui fait souffrir. D’où l’idée d’une plénitude, il faut temporiser le désir La satisfaction du désir ne doit donc pas être immédiate. La découverte de la vie c’est la découverte du manque (On n’est pas dans l’idée de l’immédiate satisfaction, il faut réapprendre le manque.) * 1er réalité : Le désir est tout d’abord une idée de frustration. * 2eme réalité : ce manque est un non-être et paradoxalement une obsession restriction de la conscience, car la conscience est focalisée sur ce désir et je ne pense qu’a ça. Mon champ de conscience n’est plus en sérénité, la conscience est polarisée, étroite, et plus disponible (dimension obsessionnelle du désir).
Spinoza qualifie ce désir d’ « appétit conscient » Le désir est insatiable, besoin toujours de désirer quelque chose. * 3eme réalité : idée que le désir est fondamentalement insatiable, on ne peut pas le satisfaire. Satis (en latin = assez) on n’en a jamais assez ! A chaque fois qu’il y a satisfaction du désir celui-ci meurt, et rené dans un autre objet. Entre ces deux étape s’écoule un moment d’attention = d’ennui.
Citation de Schopenhauer : « l’homme oscille comme un pendule entre la souffrance et l’ennui.»
Il y a donc