« Le diplôme est l'ennemi mortel de la culture »
Paul Valéry.
Comment comprenez-vous ce point de vue? Le partagez-vous?
Vous organisez votre discussion et la fonderez sur des exemples précis.

Tout homme souhaite réussir sa vie. Cette réussite ne peut se faire généralement sans l'exercice d'une activité professionnelle, qui elle même nécessite des connaissances en son domaine pour être obtenue.
Ces dite connaissances sont sélectionnées, s'acquièrent pendant la scolarité et sont soumises au passage de diplôme pour être considérées comme acquises. Le diplôme est-il l'ennemi mortel de la culture comme le déclare Paul Valéry, écrivain et philosophe français? Condamne t-il l'élève à une culture restreinte où au contraire est-il moteur de son développement?

Effectivement, il se peut que le diplôme restreigne la culture. En vue de sa préparation des matières spécifiques sont apprises au détriment des autres, notamment lorsque des études dans le secteur professionnel sont choisies. Par exemple lorsque j'ai effectué un Bep Vente, les matières professionnelles comme la vente, l'économie où la comptabilité occupaient quatre vingt pour cent de mon emploi du temps. Durant ces deux années d'apprentissage, je n'ai ouvert aucun livre de littérature, des matières comme l'histoire où la biologie n'étaient pas inclus dans le programme, aucun débat sur l'homme où son évolution ne fut soulevé, seul les comptes de bilans, les plans merchandising et autres spécificités devaient être appris par coeur.
Voilà le deuxième point noir du diplôme: Apprendre par coeur.
L'élève est formaté, il doit assimiler en bloc un programme chargé, des règles et des lois (comme celle de la méthode du moindre carré qui permet de calculer un chiffre d'affaires sur plusieurs années) sans possibilité de débattre sur le sujet où de remettre en question ses bases. Tout est revendiqué comme vérité absolue et immuable. Devant cette immobilité, l'élève ne ressent que peu d'intérêt, n'a pas envie de