Le discours aux morts d'hector.
Giraudoux profite du mythe d'Hector pour le moderniser comme beaucoup d'auteurs au début du XXème siècle. La pièce met en valeur le pacifisme de l'auteur qui dénonce la seconde guerre mondiale arrivant. L'extrait étudié se situe dans l'acte II, scène 5.
Le lecteur connaît déjà l'intrigue ; il sait que la guerre aura lieu. Dans cet extrait, un hommage aux morts est attendu mais au lieu de cela Hector, personnage de l'extrait, général qui a vécu la guerre comme Giraudoux, les plaint et le discours traditionnel devient un anti discours d'hommage. Hector devient le porte parole de l'auteur.
Un premier discours fondé sur l’opposition constante entre les vivants et les morts.
Hector est placé « au pied des portes ». Il est dans une position symbolique, celle de l’orateur, général des troupes, qui est chargé à contre cœur de faire l’éloge des soldats disparus.
Dans la 1ere partie du discours au mort, Hector s’adresse directement aux morts, avec un ton abusif, déplacé. Il utilise pour cela 2 paradoxes.
« vous qui ne nous entendez pas », « écoutez », et « vous qui ne voyez pas », « voyez »
Ce sont deux contradiction logiques car un mort ne peut ni entendre ni voir.
On constate qu'Hector a honte d’avoir survécu à la guerre, et il ne sait pas si les morts de la guerre