Le discours politique
Amin Maalouf
Contre “la littérature francophone »
Dans son article, « Contre “la littérature francophone », paru dans « Le Monde » du 10 mars 2006, Amin Malouf décrit le changement du sens du mot « francophone » et il explique les conséquences, indésirables à son avis, qui en suivent.
A l’origine les francophones étaient tous ceux qui s’exprimaient en français.
Sans raison démontrable le mot « francophone » est devenu discriminatoire. Par la littérature francophone on entend maintenant la littérature d’un pays du Sud.
Ce changement est un symptôme. La peur, qui est pour une partie dû au temps difficile que nous vivons, mène la société française à ne plus être une unité et à exclure tout ce qui n’est pas proprement français. Cette situation est nuisible pour la France et pour le monde.
Alain Mabanckou
La francophonie, oui, le ghetto :non !
Dans son article, « La francophonie, oui, le ghetto :non ! », paru dans « Le Monde » du 19 mars 2006, Alain Mabanckou décrit la distinction, indésirable et décroissante à son avis, que l’on fait entre la littérature francophone, faite en dehors de la France, d’un côté et de l’autre côté la littérature française, faite par des Français métropolitains, qui implique aussi la littérature francophile, faite par des écrivains qui ne viennent pas de pays francophones et qui ont choisi d’écrire en français.
La littérature francophone est considérée comme une littérature étrangère. Aidé par les éditeurs, il faut intégrer la littérature française dans la littérature francophone, qui est plus répandue. Ceci remettra la langue française à la place importante qu’elle occupait autrefois.
Une fratrie francophone, qui réunit tous les écrivains qui écrivent en français, est en cours de route.
Alexandre Najjar
La francophonie est une chance
Dans son article « La francophonie est une chance », paru dans « Le Monde » du 24 mars 2006, Alexandre Najjar donne sa réaction sur