Le divorce
Le divorce n'a pas toujours été accepté notamment en raison du principe d'indissolubilité du mariage.
La loi du 11 juillet 1975 a élargit les cas de divorce. Elle conserve le divorce pour faute et introduit le divorce par consentement mutuel (sur demande conjointe et sur demande acceptée), et le divorce pour rupture de la vie commune qui permet aux époux de divorcer au bout de six ans de séparation de fait.
La loi du 26 mai 2004 maintient 4 cas de divorce, mais les modifie et les simplifie : - Divorce sur requête conjointe - Divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage - Divorce pour altération irrémédiable du lien conjugal - Divorce pour faute
Divorce par consentement mutuel : Les deux époux donnent leur accord tant sur le principe du divorce, que sur ses conséquences qu'ils organisent eux-mêmes dans une convention qui sera soumise à homologation du juge.
Divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage : Le divorce est demandé par un époux et accepté par l'autre. Les deux époux sont d'accord sur le principe du divorce mais c'est au juge d'en régler les conséquences.
Divorce pour altération irrémédiable du lien conjugal : Le divorce peut être obtenu par un époux sur la seule preuve d'une séparation de fait des époux depuis deux ans au moins.
Divorce pour faute : Divorce demandé par un époux et fondé sur une faute reprochée à l'autre.
Le divorce doit dans tous les cas résulter d'un jugement, même en cas de consentement mutuel.
I/ Le divorce : Généralités
A) Le divorce : Une procédure judiciaire
Le juge compétent en matière de divorce est le juge aux affaires familiales (article L.213-3 du Code de l'organisation judiciaire) et ce, quelque soit le cas de divorce.
B) La tentative de conciliation
Le divorce ne doit être prononcé que s'il est vraiment la seule issue possible. C'est pourquoi le juge aux affaires familiales doit tenter de concilier les parties (article 1071 du Code de