Le dopage condamne-t-il irrémédiablement le sport ?
Je vais commencer par vous parler de la définition du dopage, ensuite je vous parlerais de son histoire,
Le dopage, qu’est-ce que c’est ?
Le mot dopage vient du verbe anglais « to dope » qui veut dire prendre un excitant. Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants.
Son histoire
De tout temps, l’homme a cherché à améliorer ses performances par des moyens artificiels.
Il faut savoir que dès le 6ème siècle avant J.-C., les athlètes grecs ingéraient déjà des viandes variées selon la discipline sportive qu’ils exerçaient :
- les sauteurs mangeaient de la viande de chèvre
- les boxeurs et les lanceurs, de la viande de taureau
- les lutteurs quant à eux préféraient de la viande grasse de porc
L’hydromel avait la faveur des grecs et les romains faisaient appel aux propriétés toniques des feuilles de sauge.
Encore aujourd’hui, les populations primitives négro-africaines partagent avec les populations amérindiennes ce besoin incoercible et permanent de dopants, c’est à dire de drogues capables d’accroître leur énergie physique et psychique, voire le potentiel sexuel des individus qui les consomment. Ainsi, les indigènes d’Amérique du Sud mâchent les feuilles de coca, ceux d’Afrique la noix de kola.
Les chinois utilisent depuis plus de 3.000 ans les vertus stimulantes du ginseng.
Jusqu'aux années 70 les rugbymans mangeaient du sanglier et de la viande de biches suivant leur place.
Lorsque les jeux Olympiques furent relancés