Le droit de greve
Le droit de grève à tout d'abord était une longue conquête ; Bien que la grève était interdite jusqu’au XIXe siècle, elle constituait en outre un délit pénalement sanctionné. Ce n'est que le 25 mai 1864 qu'une loi mit fin à cette pénalisation (Émile Ollivier) de la grève sans toute fois lui donner sa pleine portée. C'est à dire que la grève constituait toujours une rupture de contrat de travail et pouvait soumettre à un licenciement du salarié gréviste. Malgré les risques encourus par les salariés, la grève a joué tout au long de la Troisième république un rôle majeur dans la vie politique et sociale, comme par exemple : grève générale avec occupations d'usines en 1936, après la victoire du front populaire.
Les lois et ses hommes politiques.
Avant 1864 la grève était un délit,qui constituait un délit pénalement sanctionné, c'est la loi Le Chapelier, Le 14 juin 1791. C'est la loi proscrivant les organisations ouvrières, notamment les rassemblements paysans et ouvriers. Elle interdit les grèves et la constitution des syndicats. Elle vise donc les ouvriers mais en aucun cas les clubs patronaux.
C'est le 25 mais 1864, que l'homme politique Émile Ollivier mit fin à la loi le chapelier et mit donc fin a l'interdiction des corporations, des rassemblements ouvriers et du compagnonnage. Député républicain sous le second empire , c'est après avoir été réélu en 1863 après la vague républicaine, qu'il accepta d'être le rapporteur de la loi du 25 mai 1864, qui abolit le délit de coalition crée par la loi Le Chapelier de 1791 et instaure le droit de grève.
Les remises en cause.
C’est paradoxalement la loi Le Chapelier du 14 juin 1791 qui, en interdisant toute coalition fonde les conditions du développement de la grève comme moyen privilégié des luttes