1 LA METHODOLOGIE DU CAS PRATIQUE ET DU BETISIER I – Le bêtisier. Comme son nom l’indique, un bêtisier est un énoncé contenant des affirmations erronées et d’autres parfaitement valables juridiquement. L’étudiant est alors invité à repérer les erreurs ou bêtises et à les corriger. Toutefois, l’étudiant ne doit pas se contenter de recopier l’énoncé en remplaçant les éléments erronés par des éléments exacts. En revanche, il doit présenter clairement et de manière structurée ses réponses en mettant en évidence chaque erreur et en justifiant chacune de ses corrections. L’idée étant d’adopter une démarche pédagogique en expliquant à l’auteur de l’énoncé les raisons pour lesquelles vous estimez qu’il s’est trompé. L’étudiant n’est absolument pas tenu d’adopter formellement un plan. Cela étant, il devra suivre un fil conducteur et éviter les répétitions ou les renvois à des paragraphes infra ou supra. Aussi, il importe de regrouper les erreurs pouvant être rectifiées ensemble. Face à un bêtisier, l’étudiant dispose d’une grande marge de liberté, à condition de le traiter intégralement. I – Le cas pratique. Le cas pratique est un exercice par lequel une personne vous demande votre avis de juriste sur une situation qui la concerne. Il se présente sous la forme d’une petite histoire que l’on vous raconte et à l’issue de laquelle on vous demande votre avis. A la différence du bêtisier, on n’y aura pas volontairement introduit des erreurs que vous devriez corriger. Votre interlocuteur, qui n’est pas forcément un juriste mais un profane, peut toutefois utiliser une terminologie ou présentation inadaptée. En lui dispensant vos précieux conseils, vous ne manquerez pas d’être précis et d’utiliser le vocabulaire approprié. La résolution d’un cas pratique s’effectue en plusieurs étapes : 1 - 1ère étape : les faits.     Effectuer une première lecture des faits pour avoir une vue d’ensemble de la situation exposée et rattacher le cas à une ou plusieurs parties du cours. Effectuer