Le droit
Au regard du droit civil nous ne sommes pas des citoyens mais des personnes. Tout ce qui
n’est pas un être humain est une chose. Il y a aussi dans la catégorie des personnes ce qu’on nomme des personnes morales. Non pas qu’elles soient plus morales que les autres mais elles désignent un rassemblement de personnes physique (associations, syndicat). Il y a donc deux catégories de personnes.
Evolution générale du concept de personne. Le mot personne n’a pas toujours eu le même sens. Dans l’antiquité « persona » a deux sens. Il désigne l’homme en général, les esclaves y sont compris. Mais il désigne aussi le sujet acteur de la vie juridique, ce qu’un esclave n’est pas. Dès les origines le mot a une fonction, une utilité juridique. Mais avec le temps il va avoir une adéquation entre l’homme et la personne acteur de la vie juridique. On faisait à cette époque la différence entre homme libre, et homme non libre. Mais avec la philosophie des Lumières cette distinction va s’estomper. Tous les êtres humains vont être considérés comme sujets de droit.
A. Droit de la personne.
A Rome les juristes ne nient pas que les esclaves soient des hommes mais ce ne sont pas des personnes. L’esclavage est considéré comme un droit des gens, « droit de la guerre ». Ce droit n’a pas de rapport avec la nature, avec le droit naturel. L’esclave n’étant pas une personne, il n’est pas un sujet de droit, mais un objet de droit. Son maitre peut agir sur l’esclave comme sur n’importe quelle autre chose. L’esclave est un homme seulement sur le plan de la nature. L’esclavage va disparaitre avec le christianisme et la féodalité.
Le christianisme essaye de faire comprendre que si un esclave est un être humain alors c’est une personne. La féodalité développe ses propos et les esclaves deviennent des serfs (Personne qui était attachée à une terre et dépendait d'un seigneur). Ils sont libres car ils n’ont pas de chaines, mais ils sont tout de même rattachés au