Le désir est-il la marque de la misère humaine ?
Le désir est l’un des manques naturels de l’homme auquel s’ajoute le besoin qui lui se veut être nécessaire. Il est propre à lui-même. Cependant cela ne veut pas dire que tout désir soit louable puisqu’on peut fort bien désirer la souffrance de quelqu’un, où même sa mort. L’objet du désir reste flou car il s’avère être moins un « manque d’avoir » que d’un « manque d’être » selon Sartre. Or les philosophes comme Pascal dans ses pensées souligne la finitude de l’Homme, c'est-à-dire qu’il serait imparfait, on peut douter que satisfaire ces besoins lui suffise donc il désire. Dès lors, il y a paradoxe car l’Homme est nait de la « main de dieu », soit parfait et ne devrait connaître aucuns défauts. Alors toutes réflexions sur le désir implique un manque, désir-t-on ce qui nous manque, comme le pense Platon, ou au contraire une plénitude, au sens où un Homme désir au fond ce qu’il est et se satisfait de ce qu’il possède, puise Epicure nous montre que seuls les désirs naturels et nécessaires doivent être recherchés. L’homme désirent-ils réellement pour assouvir ses désirs ou ne veut-il que désirer ? Le désir est-il donc la marque de la misère de l’homme ? Dans cette première partie, nous traiterons des aspects négatifs que peut dégager le désir.
Nous avons vu précédemment qu’il était possible, grâce à la raison de contrôler ses désirs. Seulement est-ce vraiment le cas ? Certes, l’âme est dotée d’une fonction raisonnante seulement peut-elle raisonner tous nos désirs ? Prenons l’exemple du regret, il correspond au désir de réparer une erreur du passé. Mais c’est impossible. Notre raison le sait, cependant nous espérons. D’une autre manière, Aristote dans l’Ethique à Nicomaque, montre que tous les désirs ont pour objet le Bien, le Bonheur. Dans ce cas, si tous les individus sont poussés dans une quête du Bonheur absolue, ne pouvons-nous pas dire qu’ils se trouvent dans une condition