« Le désir est il la marque de la misère de l’homme ? »

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« Le désir est il la marque de la misère de l’homme ? »

L’homme est souvent défini comme un être de désir. Ce dernier étant une tension vers un but considéré comme une source de satisfaction. C'est une tendance devenue consciente d'elle-même, accompagnée de la représentation du but à atteindre. En tant que tendance ou appétit, le désir est distingué du besoin qui désigne surtout l'élément affectif de cet état. D'autre part le désir ne sais pas ce qu'il veut, son objet est fuyant, et invoquer le bonheur comme accomplissement de tous les désirs possible serait un leurre. Le propre du désir est ainsi la démesure et est contradictoire.
Ainsi Le désir est il la marque de la misère de l’homme ? Nous allons étudiez cette problématiques à travers les pensées de trois philosophe: Schopenhauer, Descartes et Epicure.

Schopenhauer définit le désir comme " insatiable par nature et le bonheur comme satisfaction durable des désirs est une illusion – nous sommes condamnés à vivre toujours dans l’insatisfaction.” On peut donc comprendre ici que pour Schopenhauer le désir est quelque chose de très complexe et ambigu car il dit que pour un désir satisfait dix autres ne le sont pas .Cela peut être traduit comme si le désir est en soit un cycle interminable et que l'assouplissement d'un désir en provoqueras forcément un autre, ainsi un réel désir n'est pas directement définissable. Dans cet extrait de Schopenhauer on peut dire que le désir peut partiellement amener le bonheur par des illusions de satisfaction de nos désirs mais peu aussi amener de la déception quand nous ne réussissons pas à accomplir nos désirs. Schopenhauer nous dit que nous vivons dans l’insatisfaction et que « le désir est lui-même voué à l’échec ». En fait, on va de désir en désir, ce qui cause l’ennui, c’est-à-dire la déception. Ainsi, on peut considérer avec Schopenhauer que «la vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui». En somme le désir définit par

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