Nos desirs font-ils partis des choses dont nous sommes responsables ? Pour définir si l'homme est responsable de ses désirs, nous allons d'abord donner la définition du désir. Selon Spinoza « le désir est l'essence de l'homme », « l'appétit avec conscience de lui-même ». Plus simplement le désir est le fait de vouloir posséder quelque chose en vue d'en tirer du plaisir, cette chose peut être matérielle ou non. Mais dans ce sujet de dissertation on nous parle également de responsabilité, le terme responsable, veut dire ici, le devoir de répondre de ses actes et de ses pensés devant sa conscience. Après cette brève définition, nous pouvons nous poser la question suivante : peut-on pleinement nous tenir responsable de nos désirs ? Pour répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps voir que nos désirs nous appartiennent, puis, nous montrerons que nul ne peux être tenu comme responsable de nos désirs en utilisant comme preuve l’idée du rêve.
Avant d’accéder au rang de question, le désir a souvent été considéré par la philosophie comme un problème, sans doute parce que sa nature est contradictoire, en tout cas parfois ambiguë. Le désir en effet est la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait source de satisfaction. Il est donc accompagné d’une souffrance, d’un sentiment de manque ou de privation. Et pourtant le désir semble refuser sa satisfaction, car à peine assouvi, le désir revient de plus belle. C’est qu’il entretient avec la chose, l’objet désiré une relation ambiguë ; le désir veut et en même temps ne veut pas être satisfait. Le désir ne cesse de croître on pourra donc la qualifier d’illimité, ou d’une autre manière condamné a l’insatisfaction. Cependant, la philosophie contemporaine redonne toute sa place au désir et lui accorde une valeur positive. Le désir