L’économiste Christopher Freeman faisait de la puce, du matériel et des logiciels informatiques les pierres angulaires d’une nouvelle vague de prospérité économique. Pourtant, l’informatisation de la société entraîne également des impacts négatifs sur le travail, l’emploi et l’environnement. Les écologistes et le mouvement écologiste se sont empressés d’accuser la civilisation industrielle des dommages causés à l’environnement. Au banc des accusés, la science et la technologie sont pointés du doigt.
Le développement durable élargie la discussion sur le rôle et la place des êtres humains dans la nature. « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.» Il s’attarde aux problèmes écologiques globaux, comme les changements climatiques, le déclin de la biodiversité, le sort des ressources marines et de la forêt ; une réalité où le partage de l’environnement et de ses ressources est juste. En effet, on dit que le développement durable s’appuie sur trois piliers : l’intégrité écologique, l’efficacité économique et l’équité sociale (les 3 E). Il est un défi, car l’environnement est mal protégé. Il est aussi un idéal ; inscrire la protection de l’environnement dans les décisions et actions humaines. Ainsi, un environnement qui disparaît, sous l’impact de la croissance urbaine, de l’agriculture ou de la demande de bois, doit être substitué par d’autres ressources : la soutenabilité. Les mouvements sociaux, l’approfondissement des connaissances scientifiques et la détermination d’acteurs politiques et institutionnels a permis au cours des années 1980 d’opérer un changement important dans la manière de concevoir les problèmes écologiques et de les gérer.
La prise de conscience que l’environnement est menacé est largement répandue. En effet, les nombreux sondages le montrent avec clarté : les gens sont préoccupés par l’état de leur environnement, même si les changements de comportement sont