L’urbanisation est un phénomène de concentration croissante de la population en ville provoquant une densification du monde urbain. Le terme de développement durable peut être différemment interprété. La transition vers le développement durable est avant tout une question de richesses. Il est donc synonyme d’atout dans les pays du nord mais aussi comme adversité dans les pays du sud, c’est pourquoi on peut parler de défi.

Le passage vers le développement durable peut se faire de manière linéaire. C’est le cas dans les pays du nord, qui ont adopté depuis de nombreuses années des mesures d’organisation urbaine et surtout qui ont planifié le milieu urbain, avec notamment des espaces dédiés à un environnement naturel, en particulier dans les éco quartiers qui voient le jour. Du fait d’une bonne planification, les zones urbaines « concentrent par ailleurs une grande partie de la population mondiale sur une faible partie du territoire » (doc. 3) permettant une acheminement plus facile des ressources (eau, électricité…). Le coût ainsi plus faible peut ensuite être réinvestit dans le financement de technologies « propres » (transports non polluants…). Des politiques de développement durable constituent aussi une solution à différentes échelles, avec notamment des politiques climatiques, « d’éco-construction » ou encore l’agenda 21. Les contraintes du développement durable dans les pays du nord peut venir de la ségrégation socio-spatiales par la création de nouveaux quartiers, souvent synonyme de cher, mais limitées par des mesures de mixité sociales.

Dans un deuxième temps, le développement durable se fait avec beaucoup plus d’appréhensions dans les pays pauvres représentation paradoxalement un obstacle. L’acheminement des ressources est difficile du fait des conditions précaires et du manque d’infrastructures (bidons du doc. 1) provoqués par le sous-développement. Il en résulte une eau potable mais souvent rare, l’absence d’électricité et un manque d’hygiène qui