Le développement durable
L’empreinte écologique d’un territoire représente la surface nécessaire à mobiliser pour que la population qui l’utilise puisse y vivre durablement sans détruire son capital naturel. (L’empreinte écologique mesure la quantité de ressources naturelles renouvelables prélevées sur l’écosystème par un groupe humain pour sa consommation directe ou le recyclage de ses déchets et nuisances.
Depuis le milieu des années ’90, le WWF estime que l’empreinte écologique de la planète dépasse sa capacité bio productive. Par exemple, en 2001 il fallait 1,21 planète pour assurer la couverture de l’empreinte humaine. Cela signifie que les habitants d’aujourd’hui accumulent une dette environnementale que devront payer demain les générations futures en réduisant leur niveau de vie. En 2001, l’empreinte écologique atteignait en moyenne 1,5 hag dans les pays en développement (sud), mais 6,4 hag dans les pays développés (nord) et 9,5 hag aux Etats-Unis.
1hag = hectares globaux = surfaces requises pour reproduire les ressources mobilisées par l’empreinte
Paris couvre 10 539 hectares pour une population totale de 2,125 millions habitants. Son empreinte écologique totale s’élève à 12,8 millions d’hectares globaux, soit 313 fois plus que sa bio capacité.
Londres compte 12% de la population de la Grande-Bretagne et couvre 170 000 hectares. Son empreinte écologique atteint 48 millions hectares globaux, soit 6,6 hag par habitant.
Le Protocole de Kyoto Pour ce faire, au niveau international, le protocole de Kyoto (signé en 1997, ratifié en février 2005) propose des engagements contraignants sur 2008-2012 en terme de réduction de CO2,