Le développement psychomoteur
C’est l’ensemble des progrès comportementaux d’un enfant (de la naissance jusqu’à 3 ans), il est marqué par l’acquisition de plusieurs sortes de conduites, maîtrisées lors de la vie relationnelle.
A cet âge, l’activité motrice est le reflet de l’activité psychique donc progrès moteurs = progrès psychiques.
Le développement psychomoteur dépend de l’intégrité des structures cérébrales, ce qui explique les conséquences des lésions cérébrales.
Il se fait par étapes (Henri WALLON en a décrit 3) dont l’ordre de succession est relativement constant.
Plusieurs lois le régissent : la loi de différenciation : la motricité à la naissance va progressivement s’affiner, se différencier en activité de plus en plus fine et de plus en plus localisée. Dès la première semaine de vie le bébé a des moues de satisfaction ou insatisfaction, activité déjà hautement spécifique.
la loi de variabilité : le développement n’est absolument pas linéaire, on peut observer des périodes de stagnation voire de régression précédant de brusques progressions (on parle de crises, d’âge-clé).
L’ordre de succession présidant cette maturation progressive est constant : loi céphalo-caudale : les muscles de l’axe du corps sont d’autant plus tôt sous le contrôle volontaire du bébé qu’ils sont proches de la tête (muscles oculo-moteurs les premiers puis muscles faciaux) loi proximo-distale : plus les muscles se situeront près de la racine des membres, plus tôt ils seront contrôlés volontairement par le bébé (épaule avant coude avant doigts)
I. La phase impulsive pure : jusqu’à 1 mois
On appelle un bébé de moins d’1 mois un nourrisson.
1) Motricité et tonus
Motricité spontanée : mouvements anarchiques, désordonnés, non symétriques
Tonus musculaire caractéristique : hypertonie physiologique (mais hypotonie de la nuque)
Réactions d’automatismes primaires (ou réflexes archaïques) en réponse à des stimuli de l’environnement : réflexe de