Le développement
Le Rapport sur le développement humain de 1990 a remis en question l’idée selon laquelle le produit intérieur brut (PIB) était un moyen adéquat et suffisant pour mesurer la croissance économique, et a introduit un nouvel Indice de Développement Humain (IDH) permettant de mesurer les progrès réalisés par les pays du monde entier en termes de développement humain.
Cet IDH met l’accent sur trois indicateurs que le Rapport de 1990 avait définis comme essentiels : l’espérance de vie à la naissance (qui mesure le niveau de santé générale d’un pays), l’éducation (à travers les taux de scolarisation (pondération 1/3) et d’alphabétisation (pondération 2/3) et le revenu par habitant (à partir du PIB indexé sur le pouvoir d’achat, pour mesurer l’accès des individus aux ressources).
C’est donc un indice statistique composite. Il est établi sur la base d’une pondération égale des trois indicateurs (un tiers chacun). Son calcul aboutit à un indice compris entre 0 et 1.
Plus l’indice est proche de 1, plus le pays est considéré comme développé sur le plan humain. Le Pnud (programme des nations unies pour le développement) classe les pays en quatre catégories selon leur indice : de 0,9 à 1 (développement humain très élevé), de 0,8 à 0,899 (développement élevé), de 0,5 à 0,799 ((développement moyen) et de 0 à 0,499 (développement faible).
Donc a priori oui on peut mesurer le dev ! qq chiffres : en 2013, pays en tête est la Norvège avec un IDH de 0.955, suivie de l’Australie 0.938 puis des USA 0.937. France en 20e position avec 0.893.
Les limites de l’IDH
Tout d’abord, une notion aussi complexe et multidimensionnelle que le développement humain - amalgamant réalité et perception de cette réalité - ne saurait être saisi par un seul indicateur, aussi élaboré soit-il.
1. Pb de rigueur des sources statistiques des indicateurs de l’IDH
L’IDH souffre en premier lieu de l’hétérogénéité - en