Le fait majoritaire et les elections legislative
Les élections législatives et le fait majoritaire
« Comme tout scrutin majoritaire, le nôtre favorise le vainqueur et exclut les petits ou moyens partis indépendants, c'est à dire sans alliés, de la représentation. » Olivier DUHAMEL.
Les élections législatives permettent l'élection des députés qui siègent à l'Assemblée National.
Le mode de scrutin constitue les modalité de l'élection et influe directement sur son résultat. On distingue scrutin majoritaire et scrutin proportionnel.
Le premier permet de déclarer vainqueur le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix, alors que le second, lui, se caractérise par la répartition des siègent à pourvoir, proportionnellement au nombre de voix obtenues par chaque candidat.
Nous traiterons dans un premier temps des élections législatives (I), et dans un second temps le lien qu'elles ont avec le fait majoritaire (II).
I Les élections législatives
Il est particulièrement intéressant de se pencher sur le mode de scrutin utiliser lors de cette élection (A), mais tout autant intéressant d'en observer l'effet mécanique amplificateur qui en résulte indirectement (B).
A Le mode de scrutin
Le choix du mode de scrutin peut apparaître déterminant. En 1958 le choix d'un mode de scrutin majoritaire s'impose. Il s'agit d'éviter l'instabilité gouvernementale de la III et de la IV République. Finalement les députés vont être élus au suffrage universel direct uninominal majoritaire à deux tours il s'agit d'une version moderne du « scrutin d'arrondissement » en vigueur sous la III République. Il présente des avantage en termes de stabilité et d'efficacité gouvernementale. Pour gagner au premier tour il faudra obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés, donc un peu plus de 50% des voix. Pour gagner au second tours une majorité relative suffit. Ne peuvent se maintenir pour le second tour, que les candidats ayant obtenu les voix d'au moins