Le fantôme de l'opéra Dans le roman de Gaston Leroux, publié en 1910, il est question d'un mystérieux locataire des souterrains de l'opéra Garnier. Loin d'avoir inventé cette légende, l'auteur s'est inspiré des phénomènes étranges qui se sont succédé à la fin du XIXe siècle: l'effondrement d'un lustre pendant une représentation, un machiniste retrouvé pendu... Les directeurs du Palais se sont vus par ailleurs réclamer 20 000 francs par mois par un certain "fantôme de l'opéra", qui exigeait aussi d'avoir l'usage exclusif de la loge n°5. De plus, une jeune chanteuse nommée Christine Daaé aurait rencontré le personnage légendaire. Alors, fiction ou réalité? Tout d'abord, le fantôme de l'opéra a réellement existé. Néanmoins, il ne s'agissait pas d'Erik, du maestro de la cantatrice Christine Daaé. Tout à commencer en l'an de grâce 1873, après la mort de l'ex-empereur Napoléon III et l'élection du Maréchal Mac-Mahon comme président de la IIIe République Française (République qui ne sera reconnue officiellement qu’en 1875). A cette époque, la ville de Paris est en pleine reconstruction (à cause de la guerre contre les Prussiens). Depuis, 1860, on parlait de la construction d'un bel opéra. L'idée était venue de l'Empereur lui-même et la construction fut confiée à l'architecte Charles Garnier. Le projet fut long à aboutir à cause de problème d'argent et de conflits divers. Voici à présent, l'histoire connue et racontée des voisins, de parents à enfants,... jusqu'à mon oreille! :) Au conservatoire de musique de la rue Le Peletier, étudiait un jeune homme promu à une grande et belle carrière de pianiste. Ce charmant jeune homme partageait une romance avec une belle ballerine du même conservatoire. Les deux jeunes artistes s'étaient fiancés et avaient programmé leur union pour la fin de l'année. Pour cette occasion le jeune virtuose avait commencé à composer une œuvre pour orgue en solo. Ce livret devait être son chef-d’œuvre et devait symboliser son amour. La musique aurait