Le fils du vampire
« Le Fils du vampire » CORTAZAR
« Le Fils du vampire » a été écrit pas Julio CORTAZAR en 1945. Elle est tirée de « L’Autre Rive » qui est un recueil de nouvelles et traduite en français par Laure Guille-Bataillon. Cet écrivain, né en 1914 et mort en 1984 est un auteur argentin de nouvelles. Il fut naturalisé français en 1981. Julio CORTAZAR a voulu modifier le style traditionnel et fantastique des nouvelles de vampires car celle-ci touche à d’autres genres. Nous allons nous intéresser sur la façon dont l’auteur a réussit à mélanger plusieurs genre littéraire en revisitant le classicisme du fantastique. Dans un premier temps, nous étudierons le caractère banal du texte puis sa singularité avec son coté poétique.
L’auteur, dans cette nouvelle de vampire à première vu fantastique, utilise logiquement des caractéristiques relatives à ce genre. Tout d’abord, le sang, élément essentiel aux œuvres de vampires est omniprésent. Essentiel, car ceci est leur « boisson préférée » l.67. « Le goût du sang » l.67 doit être renouveler pour leur permettre d’avoir cette force vitale pour rester immortelle d’après la « légende » l.24. Ensuite, pour obtenir ce sang, le vampire commet « des attentats » l.67 en choisissant bien ses victimes encore endormit lors de l’agression. Il les vide de leur sang après avoir planté ses canines pour effectuer une « petite saigné » l.37. De plus, l’auteur respecte l’esprit folklorique du vampirisme en créant un environnement lugubre. En effet, Duggu Van sort de sa « tombe » l.3 et s’attaque à sa proies la nuit lorsque « les douze coups de minuit » l.2 sonnent. Sa victime est alors attaqués dans un « vieux château » l.3. « L’agresseur » l.30 part à l’aube en laissant sa victime « entre la vie et la mort » l44. Enfin CORTAZAR utilise cette ambiance macabre pour mettre le lecteur dans un état d’angoisse et d’épouvante, comme dans tous romans du même style. Notamment lorsque les victimes du vampire sont en