Le flexibilité
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« Comment concilier sécurité pour les salariés et nécessaire flexibilité pour l’entreprise ? ». Tel était le thème de l’une des tables rondes organisées à l’occasion du congrès des ressources humaines, qui réunit, deux fois par an, les spécialistes des relations sociales dans l’entreprise en France.
Contexte:
Réforme du marché du travail en France
Si certains pays européens connaissent le plein emploi (moins de 4% de chômage), la France compte toujours 2 millions de chômeurs, soit 8% de sa population active. Pour inverser la tendance, Nicolas Sarkozy a décidé de lancer une réforme du marché du travail.
Cette réforme a pour objectif de « libérer l’emploi », en rendant notamment plus souples les conditions d’embauche et de licenciement, et plus largement en développant la mobilité sur le marché du travail.
Il s’agit en quelque sorte d’adapter en France la notion de flexicurité au marché de l’emploi.
Ne pas opposer flexibilité et sécurité
Le concept de flexicurité repose sur l'hypothèse selon laquelle la flexibilité et la sécurité ne sont pas contradictoires mais complémentaires, voire solidaires. Il associe un faible niveau de protection des travailleurs contre les licenciements à des indemnités de chômage élevées et une politique du marché du travail reposant sur l'obligation et le droit des chômeurs à la formation.
La sécurité de l'emploi est remplacée par la sécurité de trouver un emploi. Le dialogue social entre employeurs et employés est un aspect important du modèle de flexicurité.
Enjeux:
Rappelant que ce concept était né au Danemark, un pays qui investit 5% de son PIB pour développer son marché du travail, le représentant d’Air France auprès des institutions européennes, Emmanuel Jahan, a indiqué, devant un parterre de représentants des ressources humaines mardi 18 septembre, que la sécurité de l’emploi