La télévision comme premier point d’ancrage du football moderne

« Le football est un produit mondialisé, les téléspectateurs asiatiques notamment consomment du football. Les volume de la demande est tel dans ces régions que le marché des droits internationaux dans les championnats européens est une vrai richesse. » (Ne tirez pas sur le foot, Pascal Perri p 168). Cette phrase démontre bien comme le football est devenu en une décennie un sport mondial. Aujourd’hui, même jusqu’en Thaïlande les moines obtiennent des dérogations par les autorités afin de pouvoir regarder les match de la coupe du monde (à la condition de les regarder en silence). La télévision encense également les footballeurs par l’image qu’elle renvoie d’eux. Lorsque Zinedine Zidane avait du se déplacer au Bangladesh pour le compte de Danone en 2006 il était alors considéré comme un demi dieu dans un pays qui n’est pourtant pas francophone et où le football n’est pas le sport national.

Aujourd’hui la télévision et le football sont parfaitement indissociables. Mais cela n’a pas toujours été le cas. En effet au commencement les dirigeant du football refusaient la diffusion des match à la télévision de peu que cela ne vide les stades. Appliqué à notre époque cela fait sourire mais on se demandait à l’époque quelles raisons pourraient inciter les gens à se déplacer au stade alors qu’ils pourraient le regarder de chez eux. Le premier match diffusé à la télévision ne verra le jour qu’en 1950. Le football sera aussi un élément déclencheur de l’accroissement du taux d’équipement des ménages en poste de télévision.

Le football français ne représentait au départ que de faibles revenus pour les chaînes de télévision. (30% en 1995, Economie du football professionnel p 50), une partie minime avant la création de canal + en 1984. Lorsque Canal + est arrivé sur le marché, la retransmission des matchs de football de division 1 va accroître considérablement le nombre d’abonnés. C’est