le fric
- Les moyens utilisé lors de l'opération atalante montre un affrontement total des militaires et des pirates : le front aérien, terrestre et marin sont mobilisés. Les avions de surveillance maritime, grâce à leur grande autonomie (une douzaine d’heures pour les plus performants), constituent un instrument indispensable pour la couverture des espaces maritimes. Compte tenu de la taille des embarcations utilisées par les pirates, la vue est le moyen le plus fiable d’identification.
- L’ensemble « frégate + hélicoptère armé + équipes de visite » est le moyen privilégié de l'opération, même si d’autres types de navires participent aussi aux opérations. Cet ensemble a déjà fait ses preuves dans la lutte contre le narcotrafic. Les équipages français sont particulièrement entraînés à ces actions de vive force en haute mer.
· Les dispositifs préventifs
- Un corridor de navigation a été mis en place dans le golfe d’Aden en raison de la densité du trafic maritime. La diminution des captures montre son utilité, mais il a eu pour conséquence de pousser les pirates vers la haute mer.
- Le contrôle naval volontaire est une procédure française destinée à permettre la diffusion d’informations relatives à une zone sensible auprès des navires de commerce qui la traversent. Cette procédure a été mise en œuvre dans le cadre de la prévention du terrorisme maritime. Elle a permis aux marins du commerce d’établir des relations de confiance avec les marins militaires.
· Un pas en plus vers l'avenir
Pour soutenir l’action du gouvernement somalien de transition, l’Union européenne va former sous peu 2 000 soldats et policiers somaliens en Ouganda, l’objectif étant de permettre au gouvernement de contrôler une portion de plus en plus grande de son territoire, et plus seulement les abords immédiats de Mogadiscio.