Charles de Gaulle disait : « Une constitution, c’est un texte, un esprit et une pratique ». Ici de Gaulle cherche à donner les bases d’une Constitution, et les perspectives apportées par celle-ci. Isocrate rajoute que : « L’âme de la cité n’est rien d’autre que la Constitution, qui a le même pouvoir que dans le corps la pensée ». Selon ces deux hommes, la Constitution serait une force abstraite, qui serait mise par écrit par l’Homme, et qui fonderait le pouvoir. Elle ne serait pas un ensemble de loi basé sur des faits concrets, mais plutôt sur des principes fondamentaux érigés par les Hommes. Selon Isocrate, la Constitution serait au cœur de la Cité, et serait indispensable au bon fonctionnement de celle-ci. Dans ce texte, Friedrich Hayek introduit les fondements de la Constitution des futurs Etats-Unis d’Amérique. Parmi les nations du monde, les Etats Unis sont une jeune nation ; mais la Constitution américaine, élaborée en 1787 (avec l’addition en 1791 d’une brève déclaration des droits) constitue la plus ancienne Constitution encore en usage de nos jours. Le titre de l’œuvre, « La Constitution de la liberté », apporte à lui seul une approche assez juste de la vision de cette Constitution par l’auteur. En effet, Hayek donne ici une approche de la Constitution étant basée sur le libéralisme politique. Les titres des deux sous parties, « la Constitution, appareil à limiter le pouvoir » et « Une constitution de la liberté » définissent ses propos et arborent la volonté des colons de créer une Constitution différente des lois anglaises. Ils souhaitent revendiquer leurs droits et pour ce faire, apporte comme solution la formulation d’une Constitution. Hayek dit que : « Sous tous ces aspects, la Constitution implique une limitation des pouvoirs législatifs, la reconnaissance des droits inaliénables de l’individu, l’inviolabilité des droits de l’homme». En effet selon lui le concept de Constitution inclus que l’organe représentatif n’aurait comme pouvoir que ceux