Le Gabon est en 2010 le 40e
Depuis les années 1970, le pétrole représente grosso-modo 80 % des exportations, 60 % des recettes de l'État et 40 % du PIB du Gabon. C'est dire l'importance fondamentale de ce secteur d'activité dans l'économie gabonaise.
Les premiers puits de pétrole sont entrés en exploitation dans les années 1950, dans l'Ogooué-Maritime (Port-Gentil est la capitale du pétrole) d'abord sur terre, puis, un peu plus tard, off-shore. Pendant longtemps, Elf-Gabon et Shell Gabon se sont partagé l'essentiel des gisements attribués par le ministère du pétrole et la Société Nationale Pétrolière Gabonaise. Ces dernières années, un nombre plus important de compagnies pétrolières a pu opérer au Gabon: Perenco, Panafrican (rachetée depuis par Addax), Maurel et Prom, Vaalco, etc.
Le pétrole est une richesse fondamentale, mais aussi une richesse aléatoire. D'une part, la production varie en fonction de l'épuisement des nappes connues et des nouvelles découvertes. D'autre part, les cours du pétrole varient eux-mêmes. Les années 1970 ont apporté au Gabon un véritable pactole avec l'envolée des cours comme de la production. Cela a permis une politique de grands travaux à Libreville, notamment. Mais la récession des années 1980 n'en a été que plus durement ressentie. Comme d'autres pays, le Gabon s'est endetté et la baisse des revenus pétroliers a compliqué le remboursement de cette dette.
La remontée des cours et de nouvelles découvertes (gisement de Rabi-Kounga) ont permis un renversement de la situation dans les années 1990. Néanmoins les découvertes se font plus rares. Il reste des gisements en eau profonde à exploiter, mais leur coût d'exploitation les rend moins rentables que les premiers puits. Des tensions apparaissent entre le Gabon et la Guinée équatoriale pour le contrôle d'îlots sans intérêt par eux-mêmes, mais dont les eaux sont