LE GALLOIS Morgane CCF FRANCAIS
Cap cuisine
Je me suis approché d’elle pour l’interroger sur sa présence dans cette forêt mais elle n’eut aucunes réactions. Un frisson me traversa le corps, elle m’angoissait.
Malgré ma peur, l’envie de m’approcher d’elle était incontrôlable, comme si une force invisible m’y poussait. Mon visage était maintenant à quelques centimètres du sien.
Nul besoin de la toucher pour sentir la froideur de sa peau ; j’étais tellement hypnotisé par l’absence d’émotions dans son regard_ presque de vie_ que je m’étais pas rendu compte que je ne sentais pas son souffle contre mon visage.
Etais-je entrain de rêver ?
L’envie de partir en courant n’avait jamais été aussi forte. Et alors que je m’apprêtais à fuir devant la plus belle chose qu’il m’avait été permis de voir au cours de ma vie, elle déposa subitement sa main sur ma tête, sa paume posée sur mon front était glacée.
Son regard été maintenant plongé dans le mien !
Le vide qui envahissait ses yeux avait complètement disparu, elle me fixait intensément !
C’était encore plus angoissant.
Sans que je ne puisse expliquer pourquoi, mon corps commença à se raidir … J’avais très froid, de plus en plus froid.
Mes yeux ne pouvaient plus se détacher des siens. A ce moment-là, je ne sus dire si la folie m’avait atteinte mais j’avais juré que le doux vert de ses yeux s’était transformé en un noir terrifiant.
J’étais figé, incapable de bouger !
Elle avait retiré sa main de ma tête, puis d’un geste délicat, avait posé son index sur ma bouche … Sans un mot, elle m’avait tourné le dos et emprisonné dans mon corps, je la regardais partir …