Le gaulois
Sommaire
1 Introduction
2 Un journal bonapartiste et antirépublicain…
3 … puis légitimiste et conservateur
4 Le journal de l’aristocratie et de la haute-bourgeoisie
5 La fin du Gaulois
6 Tirages et collaborateurs
7 Liens externes
8 Source
[modifier]Introduction
Le Gaulois, qui se voulait indépendant, va s’avérer être l’un des plus grands succès de ventes de son époque. Il critiquait énormément ses concurrents qui se contentaient uniquement de sources officielles. Le Gaulois était sans aucun doute l’un des journaux les mieux informés de l’époque. Mondain et railleur, le mélange de rouerie et de prudence qu’on y trouvait, lui étant tout particulier.
Monarchiste à ses débuts, bonapartiste et républicain par la suite, il fut frappé par la sévérité de la Commune (il est supprimé) mais reparaît rapidement à Versailles. Le Gaulois fut le premier journal à oser défendre ouvertement la cause de l’ancien Empereur, dès août 1871. Cette feuille s’inspirait beaucoup du Figaro, notamment dans sa formule. Il débauchait d’ailleurs parfois ses collaborateurs, sans pour autant atteindre la même audience. Toujours est il que son tirage élevé le plaçait parmi les premiers rangs de la presse française.
Racheté en juillet 1879 par Arthur Meyer, le Gaulois prend alors un nouveau tournant conservateur et légitimiste. Anti-dreyfusard, il va devenir le journal de la bonne société et du grand monde, supplantant même par moment le Figaro. Derrière ses aspects mondains et le ton assez terne de son contenu, il possédait une certaine puissance politique, étant lu par la noblesse et la haute bourgeoisie.
Il va finir par être quelque peu dépassé par l’évolution de la