Le genre est une construction sociale et non une donnée naturelle.
Dès la naissance, comme le montre le diaporama, on donne au petit garçon des petits fusils en bois, des petites voitures, et d’autre… Et puis, la petite fille, on lui offre plutôt une poupée et un petit berceau pour jouer à la maman. Il est évident que cela se grave pour toujours.
La famille et l’influence de l’éducation sont les premières raisons
La famille détient une place majeure par rapport à l’identification infantile : les images des rôles masculins et féminins est déterminante pour l’enfant, et il les reproduira. Aujourd’hui l’importance que joue l’imitation des parents dans le développement d’un enfant est très grande. En effet : « l’influence de l’éducation et de l’entourage est ici immense » (document 2)
Le matraquage quotidien
Le vocabulaire que l’on emploie est le miroir des mentalités. Dès leur plus jeune âge, la distinction entre la fille et le garçon est déjà tout faite. Il est vrai, « les garçons sont décrits par leurs parents comme grands avec des traits marqués » alors que pour des filles, on dira plutôt qu’ « elles sont petites, mignonnes, gentilles et qu’elles ont des traits fins » (document 1)
Enfin, l’attitude que doit adopter l’enfant pour s’adapter à la société est complétement différent chez les garçons et chez les filles. Pour un garçon, il faudra qu’ « ils ne se plaignent pas, qu’ils apprennent à se battre et à être les meilleurs ». Tandis que pour les filles, on leurs apprend « que pour plaire, il faut chercher à plaire, il faut se faire objet ».
Le genre est une construction sociale car il est indiqué et appris aux enfants dès leur plus jeune âge. On ne naît pas femme ni homme, on le devient.