Le gâteau
Dans ce poème satirique et par tous points ironique, Hugo cherche à attaquer, à critiquer ceux qui ont cédés à la corruption exercée par Napoléon III. Il leur reproche notamment d'avoir privilégié l'avidité (par la richesse, le vin, les intérêts personnels) tout en oubliant les valeurs clés de la République et de la patrie française. Le vin et le sang, cités dans le texte accentuent d'ailleurs cette idée car ils sont les symboles de la débauche et pour le sang, du crime. Aussi par de nombreuses formes d'opposition, Hugo montre qu'il reste seul résistant, à affirmer sa différence au triste empire de Napoléon III.
I. Le rythme
II. La situation d'énonciation : les personnages
III. Les différents champs lexicaux
IV. Les figures de style et les procédés
Extrait du document
La 2ème personne du pluriel, le Vous, présent souvent explicitement dans les impératifs et les apostrophes, désigne la cible de la dénonciation que veut marquer Victor Hugo. Chaque «vous» des différents paragraphes, désigne les personnes contre qui Hugo veut s'attaquer, mais chaque paragraphe concerne des groupes de personnes différents :
Paragraphe 1 : les courtisans : «Courtisans !» (ligne 1)
Paragraphe 2 : les financiers, les profiteurs : «Boursier, Usurier, Gais soupeurs, Amis de Fould le juif» (lignes 8, 9, 10)
Paragraphe 3 : les soldats : «Soldats qui revenez du boulevard Montmartre (ligne 16)
Paragraphe 4 : le peuple français : «O peuple des faubourgs, serf grisé par le crime» (lignes 22, 23)
mais lorsque le chevalier reprend sa forme originelle, il devient hulk le tout puissant sûr son blanc destrier de la