Qu'est-il arrivé aux arméniens entre 1915 et 1916 ? Le génocide Arménien a eu lieu d'avril 1915 à juillet 1916 dans l'Empire Ottoman. La population arménienne en 1914 était de 1 800 000. Les Arméniens étaient accusés de trouble et d'ennemis de l'intérieur. Sous prétexte que les Arméniens serait responsables de la défaite ottomane de 1915 de Sarikamich et des Dardanelle's, le gouvernement Jeune Turc décide d'exterminer les Arméniens.
Il y a cinq principales étapes au génocide :
Le recensement : Le télégramme codé de Talat Pacha du 24 Août 1914 prouve que les Arméniens étaient recensés.
La marginalisation : le gouvernement interdit aux Arméniens de participer à la vie politique et interdit les associations arméniennes. L'objectif est de les mettre à l'écart de la société, les rendre secondaires.
Le regroupement : la population arménienne doit se regrouper (dans les villes, quartiers…) puis il y a des arrestations systématiques. Le but est de les recenser plus facilement. Les richesses des Arméniens sont saisies et les intellectuels sont arrêtés.
La déportation : En mai 1915, une loi de déportation est promulguée par Talat Pacha. Les Arméniens sont déportés à pied vers des centres de massacre en Syrie. Les hommes sont séparés des autres, ils furent fusillés et jetés dans les fossés. Beaucoup d'entre eux meurent en route. Les survivants sont internés dans des camps de concentration. Là-bas, ils sont affamés, attaqués et les femmes sont violées par les militaires.
Et enfin l'extermination : On massacre les arméniens. Pour justifier le massacre, le gouvernement affirme un problème d'épidémie En conclusion, il y eut 1 200 000 victimes du génocide dont 600 000 assassinées sur place et 600 000 en déportation. Parmi les survivants, 200 000 sont réfugies dans le Caucase, 150 00 à Constantinople, Smyrne, en Palestine et au Liban, 100 000 enfants sont orphelins, et 150 000 sont des enfants cachés.