Le handicap auditif et mental
Le handicap mental est la conséquence sociale d'une déficience intellectuelle. On estime aujourd'hui en France à 650 000 personnes en situation de handicap mental. Tous les ans, bien que la médecine fasse des progrès en matière de diagnostic, près de 6 000 enfants naissent avec un handicap mental. Bien que le handicap prenne souvent une place importante dans leur vie et dans celle de leurs proches, ce sont avant tout des personnes qui ont besoin d'être entourées, de travailler quant elles le peuvent, d'avoir des loisirs... bref de vivre le plus possible avec et parmi les autres.
Ces handicaps portent des noms divers : trisomie, autisme, polyhandicaps, X-Fragile... Si les pathologies sources de handicap mental sont diverses et plus ou moins handicapantes, toutes les personnes qui en souffrent ont des points communs. Le premier d'entre eux est sans doute le besoin d'un accompagnement personnalisé afin de leur permettre de progresser vers le plus d'autonomie possible.
Quelles sont les conséquences de cette déficience pour la personne handicapée mentale ?
Concrêtement, une personne en situation de handicap mental peut, du fait de sa déficience, avoir des difficultés pour :
• mémoriser les informations orales et sonores ;
• fixer son attention ;
• apprécier l'importance relative des informations à disposition ;
• évaluer l'écoulement du temps ;
• se repérer dans l'espace (difficulté à utiliser les plans ou cartes) ;
• apprécier la valeur de l'argent ;
• mobiliser ou remobiliser son énergie ;
• connaître : l'environnement immédiat ou élargi ; les conventions tacites qui régissent l'échange d'informations ; les modes d'utilisations des appareillages, dispositifs et automates mis à disposition ; les règles de communication et de vocabulaire. Cela peut se traduire aussi par une maîtrise insuffisante de la lecture et/ou de l'écriture même si la personne handicapée a acquis les savoirs de base : des mots (difficulté à déchiffrer les logos