Le handicap
La notion d’handicap est récente, 1950 : elle s’inscrit dans le développement du capitalisme et de la construction de l’État Providence. La définition du handicap (qui a été adopté en France en 1988) selon l’OMS est tridimensionnelle. Ces concepts sont la déficience, l’incapacité et le désavantage.
Il est perçu dans la dimension statistique à partir de l’écart à une moyenne (qui est incertaine selon les situations et les groupes sociaux auxquels il se confronte).
Le handicap ne peut être appréhendé qu’en situation et non de manière abstraite.
Pour Goffman, sociologue, la personne handicapée est stigmatisée en opposition aux autres qu’il appelle les « normaux ». Parmi les stigmatisés, il définit 2 sortes : l’individu « discréditable » et l’individu « discrédité » (avec 3 sortes de stigmates : les corporels, ceux tenant à la personnalité et/ou au passé, les tribaux).
Avec la RI, le handicap résulte du travail. La multiplication des accidents du travail provoqués par les rythmes du travail font passer le handicapé de victime et non plus de coupable : on passe de la démonologie à un risque social (loi 1988 : indemnité compensatoire réparation accidents du travail).
Le développement des armes à la 1ère guerre mondiale a fortement accru le nombre de mutilés, qui se sont sacrifiés pour la patrie. La société leur est redevable.
Cette augmentation a fait prendre conscience des limites de la politique d’assistance et de la nécessité d’assurer la réinsertion professionnelles des personnes handicapées.
Une série de loi sur les mutilés impose alors des emplois réservés, une rééducation et des emplois obligatoires.
L’apparition du terme travailleur handicapé n’apparaît qu’en 1957. L’obligation de TH ne sera votée qu’en 1975 (création de COTOREP). L’obligation d’emploi de 6% ne sera appliquée qu’en 1987 aux entreprises de plus de 20 salariés et en 2005 dans la fonction publique. L’employeur peut s’acquitter de son obligation en signant des contrats de