a fable pose un cadre spatiale naturel harmonieux est évoquée à l'aide de quelques connotations brèves : « L'onde transparente » symbolise un monde pure et innocent. Dans ce décor, s'ébattent joyeusement divers poissons : « carpe », « brochet », « commère », « compère ». Ces deux derniers termes sont évoqués pour désigner le parrain et la marraine, ils suggèrent une amitié de longue date une amitié de camaraderie. Ce sens peut être renforcé par le lien religieux. Insouciants, ces poissons ne se rendent pas en compte de la présence d'un danger. Or, dans ce cadre tranche une variété de poissons. On a une description comique comme le marque d'abord la répétition du mot « long » le bec, le pied, le cou. L'emploi de la métaphore « emmanché », cette longueur suggère un sérieux excessif du héron : Ce sont des alexandrins. Normalement, les alexandrins suggèrent la majesté. Le rythme est particulier. En effet, un alexandrin a une césure qui coupe fortement deux hémistiches. Elle est présente mais il y a aussi des coupes secondaires. On a un rythme 3-3 3-3. On a un rythme très marqué et très régulier qui semble rimer avec la démarche et la préciosité du Héron ce qui confirme un certain ridicule. Grace à sa hauteur qui lui permet de voir tout ce qui est au dessous e t grâce à l'insouciance « il n'avait qu'à prendre » il n'a pas profité de ce bon moment à cause de sa négligence.
1.2 La vanité du Héron :
La question de ses préférences gastronomiques ne se pose qu'au vers 12. Cet appétit naissant est contrebalancé par un mépris pour les chères qui ne sont pas digne de lui. D'abord, la répétition de deux épisodes Tanche : il voit dans la vase qui a la peau gluante Goujon : poisson petit de petite taille. Donc, on a une nourriture insuffisante en quantité et en qualité. La fable exprime le mépris d'une manière insistante. Ce mépris est exprimé à la fois dans le récit du narrateur : « ne lui plut pas », « dédaigneux », « rebuté ». Ce mépris l'exprime en utilisant une