En district, lorsque l’arbitre central n’a pas d’assistant officiels, sa tâche est plus difficile car il est le seul juge du hors-jeu. La Loi XI n’est pas en soi plus compliqué que les seize autres. Cependant, elle est souvent à l’origine de gigantesques polémiques que ce soit au niveau amateur ou professionnel. Cela est surement dû à une mauvaise compréhension et par conséquent une interprétation qui parfois reste floue aux yeux de tous. Qu’est-ce concrètement la loi XI « hors jeu » ? Quel est son intérêt ? Peut-elle être remise en cause ? Nous tenterons de répondre aux problématiques en deux parties. Dans une première partie, nous verrons la Loi XI (hors-jeu) sous tous ses angles. Et, dans une seconde partie nous analyserons son intérêt et remettrons en cause quelques cas, en proposant des modifications.

La Loi XI a une définition simple, clair et précise. En effet, on considère un joueur en position de hors-jeu si celui-ci (tête, tronc, pieds à l’exception des bras) est plus près de la ligne de but adverse qu’à la fois le ballon et l’avant dernier adversaire. Lorsque l’arbitre commence à juger le hors jeu, il doit prendre comme seul moment précis le départ du ballon. Lorsqu’une position de hors-jeu est sanctionnée par l’arbitre, celui-ci accordera à l’équipe adverse (du fautif) un coup franc indirect à l’endroit où la faute a été commise.
De plus, la position de hors-jeu d’un joueur doit être sanctionnée que si, au moment où le ballon est touché ou joué par un coéquipier, le joueur prend, de l’avis de l’arbitre, une part active au jeu en :
-intervenant dans le jeu, c’est-à-dire en jouant ou touchant le ballon passé ou touché par un coéquipier,
-en interférant avec un adversaire, soit en empêchant un adversaire de jouer ou d’être en position de jouer le ballon en entravant nettement sa vision du jeu ou ses mouvements ou soit, en trompant ou distrayant l’adversaire par ses gestes et ses mouvements,
-enfin, en tirant un avantage de sa position,